CDD extension
Mons

Objet Extension du Centre du Design 
Lieu Mons BE
Maîtrise d'ouvrage Ville de Mons (projet financé à hauteur de 90% par la Wallonie et l’Union européenne dans le cadre du Fonds européen de développement régional)
Réalisé 2014
Surface 800 m²

Le projet consiste en l’extension du bâtiment nommé l’ancien mess des officiers, lui-même également restauré-rénové, pour la création d’un centre d’entreprises de design destiné à professionnaliser et promouvoir les jeunes designers et le design wallon.

Phase 02: L’extension propose un bâtiment étiré sur toute la profondeur de la parcelle, reliant l’aile « est » de l’édifice XVIIIème au mur de ceinture refermant la parcelle sur la rue de la trouille.

L’extension se présente en deux parties d’épaisseurs différentes mais aussi en deux entités séparées par un pa­tio planté et fleuri et reliées par une coursive distributive qui assure l’unité de la composition bipartite.

Les épaisseurs différentes proviennent assez logiquement de la nécessité de s’aligner à l’aile « est » du bâtiment XVIIIème dans un premier temps et d’accueillir les fonctions de salles de conférences et de réunions ainsi que des ateliers de production dans un second temps. Le patio ou jardin enclos constitue un appel visuel à travers les transparences de la première partie de l’extension et dialogue avec le nouveau système d’entrée vers le carré des arts. Il est « contenu » par la coursive et le voile métallique rapporté sur cette dernière. Il articule et polarise les deux axes majeurs de l’ensemble du projet à savoir la relation avant-arrière (croix place-rue de la trouille) et la relation centre du design-carré des arts.

La première partie de l’extension, un hall, une petite salle de conférences et une grande salle de réunions, initie des relations privilégiées avec le bâtiment XVIIIème et le patio. On peut dire qu’elle relie la partie ancienne à la partie nouvelle.

La deuxième partie de l’extension, les ateliers de production, recherche plutôt un dialogue avec le carré des arts dans un face à face qui est la déduction logique de l’adossement au mitoyen aveugle de la parcelle con­tigüe. Elle se termine par un « clin d’oeil » sur la rue de la trouille : une petite salle vitrine venant en surplomb du mur d’enceinte, à l’échelle d’une fenêtre urbaine, afin de présenter sur cette rue le fruit des recherches et des activités du centre de design. Une manière de dire que le centre « fonctionne » sans hiérarchie ou privilèges avec la rue des soeurs noires et la rue de la trouille.

L’ensemble de l’extension est distribué par une coursive qui assure à la fois l’accessibilité physique par l’extérieur à certaines fonctions mais aussi l’unité formelle et volumétrique des trois entités (conférences-patio-ateliers) qui n’en constituent dès lors plus qu’une. Cette coursive est recouverte d’une peau en tôles perforées et pliées, offrant tantôt des éléments fixes et tantôt des éléments mobiles. Cette « peau » se détermine comme une vibra­tion poétique « de l’ordre du voile » qui s’ouvre et se ferme au gré des humeurs et des nécessités des occupants. Sa couverture en polycarbonate, ses sols en caillebottis et la peau en tôle perforée tamisent la lumière pour qualifier une atmosphère sensible et veloutée.

L’extension affirme une expression architecturale résolument contemporaine pour jouer du contraste avec la partie patrimoniale du projet et confirmer ainsi sa valeur et son identité. Elle témoigne aussi de la sorte de la des­tination d’un centre dévolu au design et affiche par son architecture l’expression de son thème. Elle joue d’une forme d’autonomie par son écriture et à la fois de l’exigence de la contingence et du rapport au contexte lorsqu’il s’agit de préciser des gabarits ou des tonalités qui réfèrent à l’édifice XVIIIème. Ses revêtements sont métalliques, de ton blanc cassé ou gris clair, en harmonie chromatique avec le badigeon qui sera rappliqué sur les maçonneries de la partie XVIIIème.

L’espace public est une grande zone minéralisée accueillant des « îlots » de graviers blancs ou gris clair coulés dans de la résine, îlots dans lesquels des arbres se disposent comme autant de présences végétales interdisant à cet espace d’être considéré comme une simple zone d’accès véhicules, voire comme une zone propice au parking sauvage. Il s’agit à la fois d’assurer la praticabilité par des véhicules de transport nécessaires à l’activité des ateliers et d’offrir un lieu qualitatif référant par les arbres à une sorte de jardin minéral.

Matador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> MonsMatador - <b>CDD extension</b> <br/> Mons